Le gouvernement britannique a décidé de créer un registre national pour recenser les prothèses mammaires. C’est le secrétaire d’Etat à la santé Dan Poulter qui en a fait l’annonce samedi soir. L’objectif est de réguler l’industrie de la chirurgie esthétique pour mieux «protéger les femmes». Au Royaume-Uni 50 000 femmes seraient porteuses de prothèses PIP. Mais après l’explosion du scandale, beaucoup de femmes étaient dans l’incapacité de savoir si elles étaient porteuses d’implant PIP. Nombreuses cliniques privées ne tenant pas de registres de leurs opérations.
Après le scandale des prothèses PIP, une étude du directeur du NHS ( le service de santé publique anglais) avait fait diverses recommandations. Elles ont toutes été acceptées par le ministère de la santé. Le type d’implant mammaire sera donc répertorié au même titre que celle de hanche ou du genou. Le registre devrait être testé dès janvier. Pour Dan Poulter ce registre permettra également de «mieux surveiller la qualité des implants et, si nécessaire, d’agir plus rapidement»
Rajiv Grover président de l’association britannique des chirurgiens esthétiques a salué cette décision « Un registre centralisé et complet se fait attendre depuis longtemps et est essentiel pour la sécurité des patients", "mais il doit être rendu obligatoire sans quoi c'est une perte de temps».
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature