Un excès de suicide statistiquement significatif, de 21 % (184 décès pour 152 attendus), est observé chez les agents masculins de l’administration pénitentiaire, indique l’Institut de veille sanitaire (InVS) dans la première et seule étude épidémiologique portant sur la mortalité dans cette population (1990 et 2008). Cet excès de mortalité par suicide (qui ne touche pas les femmes), concerne particulièrement les hommes de la filière surveillance (22 %, 166 décès pour 136 attendus), et dans une moindre mesure, les agents de la filière technique (10 décès pour 4 attendus). L’InVS constate un excès de tumeurs du larynx, non significatif, mais d’amplitude notable (28 décès contre 20 attendus), notamment chez les hommes adjoints techniques. « Cet excès est difficilement explicable », constate l’InVS. Entre 1990 et 2008, 1 754 décès sont survenus chez les agents et ex-agents de l’AP, ce qui constitue par rapport à la population française, une sous-mortalité. L’étude est la première étape pour la mise en place d’un système de veille sanitaire dans cette population qui comptait au 1er janvier 2012, 35 420 agents dont 26 094 personnels de la surveillance.
Administration pénitentiaire
Un sur-risque de suicide de 21 % chez les agents
Publié le 13/04/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9403
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