"Au moins six bonnes raisons de consulter une sage-femme": le ministère des Affaires sociales et de la Santé a lancé mercredi une campagne d'information sur la diversité des compétences des sages-femmes. "Chaque Français sait quand et pourquoi consulter un médecin ou un infirmier. Ils sont peu nombreux – trop peu nombreux -, à l’inverse, à connaître l’étendue des compétences des sages-femmes", s'est justifié Marisol Touraine, devant des représentants de la profession.
Le but est de faire savoir au grand public qu'outre les accouchements et le suivi de la grossesse, les sages-femmes peuvent également assurer le suivi gynécologique des femmes en bonne santé et prescrire des moyens de contraception. Mais aussi, depuis début juin, il est désormais possible de vacciner l'entourage des nouveaux-nés ou pratiquer des IVG médicamenteuses, comme le prévoit la loi Santé.
Des bannières pour les sites internet, un hashtag #Sagesfemmes pour les réseaux sociaux, mais aussi des affiches et dépliants... la campagne, diffusée sur différents supports, renvoie à un dossier disponible sur le site du ministère, avec infographie et vidéo à la clef. "Parmi les sages-femmes qui exercent, 2% sont des hommes. Ils sont appelés également 'sages-femmes' car le terme signifie 'qui connaît les femmes'", peut-on y lire, avec des visuels mêlant informations sur le métier et sur la formation qui y mène.
Visiblement, les intéressées sont sensibles à cette démarche de communication. "L'ensemble de la profession est très contente", croit savoir Marie Josée Keller, présidente du conseil national de l'ordre des sages-femmes. Cette campagne "donne de la visibilité au rapport très privilégié que peuvent avoir des femmes en bonne santé avec les sages-femmes".
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