L’activité cérébrale est protectrice vis-à-vis des problèmes de mémoire qui peuvent survenir au cours d’une sclérose en plaques, selon un travail publié dans «Neurology». L’étude a porté sur 44 personnes, d’environ 45 ans, qui souffraient d’une SEP depuis 11 ans, en moyenne. Les auteurs ont étudié les effets d’un enrichissement au cours du temps du registre de la personne, par un vocabulaire acquis typiquement au cours d’activités qui mettent en jeu l’intellect et notamment la lecture.
Bons résultats aux tests.
Les résultats montrent que les personnes qui ont un mode de vie comportant une activité intellectuelle régulière ont de bons résultats aux tests et notamment dans les évaluations de l’apprentissage et de la mémoire, même si elles présentent des dommages cérébraux plus importants. Les résultats sont identiques chez les personnes ayant de nombreuses lésions cérébrales et chez celles n’en ayant que peu.
En revanche, chez les sujets ayant moins d’habitudes d’enrichissement intellectuel dans la vie courante, lors des tests, on constate que l’apprentissage est plus lent et le rappel des éléments mémorisés moins performant, chez ceux qui ont plus d’endommagement cérébral comparativement à ceux dont le cerveau est moins lésé.
L’activité intellectuelle peut donc réduire les dommages que la maladie inflige au cerveau aux capacités des mémoires et d’apprentissage.
Neurology, 15 juin 2010.
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