L’arrivée du test immunologique, plus sensible et plus simple à réaliser, offre l’opportunité de donner un nouvel élan au dépistage du cancer colorectal. Le programme d’information et de formation au dépistage, auparavant centré sur les patients à risque moyen, c’est-à-dire sans antécédent familial ou personnel et sans signe d’appel, vise désormais à proposer une stratégie adaptée au niveau de risque : moyen, élevé (patients atteints de MICI ou avec antécédent personnel ou familial d’adénome ou de cancer colorectal) et très élevé (mutation prédisposant au CCR). Tous les deux ans, toutes les personnes âgées de 50 à 74 ans recevront une invitation au dépistage les incitant à consulter leur médecin traitant pour parler des modalités du dépistage. Selon leur niveau de risque, le praticien leur donnera le test ou les adressera à un gastro-entérologue. Avec 42 000 cas par an, le cancer colorectal est, en France, le 3e cancer le plus fréquent, le 2e en termes de décès. Cinq ans après le diagnostic, le taux de survie est de 56 %. Son pronostic reste très moyen lorsque le diagnostic est tardif. Un bon dépistage permettrait de réduire de 20 % la mortalité par cancer colorectal (CCR) dans la population. Jusqu’ici le taux de participation stagnait à 30 %.
Dépistage du cancer colorectal
Une nouvelle dynamique
Publié le 17/12/2015
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9459
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