La mésaventure relatée par mon confrère (cf. «Trois semaines sans téléphone ni internet », lequotidiendumedecin.fr 8/02/2020) n'est malheureusement pas isolée. J'ai été victime d'un premier dégroupage abusif (c'est du moins ce que m'a expliqué… Orange, encore eux !) du 27/04 au 22/05/19. Ça a refonctionné pendant une semaine… Puis, rebelote du 29/05 au 25/06/19.
Pendant ces longues semaines, ni téléphone, ni internet… À chaque fois, interlocuteurs bien polis et formatés mais inefficaces. Je précise que j'avais un abonnement Pro ce qui m'autorise à payer plus cher sans plus de service. Après ce deuxième dégroupage, Orange m'a indiqué que je n'étais aucunement à l'abri d'un nouveau dégroupage.
J'ai donc changé d'opérateur en passant par un prestataire téléphonique local, afin d'avoir un interlocuteur motivé en cas de nouveau problème. J'ai été ensuite prélevée par Orange de la somme de 698,81 € quelques semaines après avoir mis fin à mon contrat avec eux, puisqu'à chaque dégroupage la seule façon de récupérer ma ligne a été de souscrire à un nouveau contrat chez Orange (où je suis cliente depuis 20 ans, depuis mon installation) : il s'agit donc de frais de résiliation puisque, du coup, je venais de souscrire à un nouveau contrat avec engagement de 2 ans.
À ce jour, impossible de récupérer la facture de ce prélèvement, une réclamation est en cours (la deuxième, la première n'ayant rien donné puisqu'elle s'est soldée par un courrier m'indiquant qu'Orange avait à plusieurs reprises tenté de me joindre sans succès, ce qui est faux).
Ultime détail : au deuxième dégroupage, j'ai demandé à l'Ordre des Médecins de Meurthe-et-Moselle l'autorisation de faire paraître un encart dans la presse locale afin de prévenir mes patients. Cela m'a été refusé. C'est finalement le bouche-à-oreille qui a permis aux patientes de comprendre ce qui se passait…
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