C'est reparti pour l'émission « Pékin Express » de la chaîne M6. Présentée par Stéphane Rotenberg chaque jeudi soir, la quinzième saison du jeu d’aventure a fait son retour le 10 février pour un nouvel itinéraire. Baptisée « Sur les terres de l'aigle royal », elle entraînera sur plusieurs semaines seize candidats des yourtes du Kirghizistan aux gratte-ciel de Dubaï, en passant par l’Ouzbékistan et la Jordanie. Parmi les participants, Étienne, un médecin généraliste à Cannes, s'est joint à « l'aventure ».
Ils sont huit binômes à s'affronter : une mère et sa fille, un grand-père et son petit-fils, deux sœurs, deux cousins, deux frères, deux couples et un habituel duo d’inconnus, composé pour cette nouvelle édition de Vanessa et d'Étienne.
« N'a rien dit à sa patientèle »
« Des patients m'ont parlé de l'émission, et m'ont dit pourquoi pas vous ? », indique le médecin cannois qui a été longtemps remplaçant par choix et qui apprécie les visites à domicile. « Je ne connaissais pas le monde de la télé. » Originaire du Berry, le libéral de 53 ans s'est inscrit, n'a rien dit à sa patientèle, ses amis, ni à son collègue de cabinet. Tout juste à son épouse et ses parents. Mesures sanitaires oblige, il a passé en visio les castings avec succès. Après quelques rendez-vous, c'était fait. Sélectionné, il ne lui restait plus qu'à partir. Peu importe où et qui serait sa co-équipière qu'on lui présenterait sur place, devant les caméras. « Sans a priori », le médecin est parti avec sa seule motivation : « voyage et découverte, point barre ».
« On est foutu... »
La binôme inconnue d'Étienne, qui connaissait bien l'émission et ses règles, a paru plutôt surprise, voire déçue, par le profil atypique du médecin, non sportif et au franc-parler. Remarque du médecin, et qui ne sera pas la dernière : « Elle est peut-être sportive, mais ça ne se voit pas. » Le jeu a commencé entre eux deux sur des chapeaux de roue pour le plus grand plaisir des internautes qui ont repris quelques-unes des expressions du médecin cannois et caricaturé son auteur. « J'ai rien compris... Moi, je suis crevé... crevé de chez crevé. Je n'y arriverai jamais... C'est la catastrophe... C'est foutu... On est foutu... » À chaque épisode sa livrée d'expressions. On le dit continuellement râleur. « Peut-être un peu critique », se défend le médecin.
Ce que je retiens du premier épisode de pekin express « c’est foutu », une pépite Étienne ?
— amélie. (@hsmilxs) February 11, 2022
La pandémie de Covid avait obligé la précédente édition à changer d'itinéraire. Pas cette fois. La pandémie ne l'a pas impactée. La production avait exigé pour le tournage, en août dernier, que les participants et techniciens aient reçu deux doses de vaccin. Le masque n'a également pas été imposé pendant les épreuves - de plein air - et lors des déplacements entre hauts cols et plaines kirghizes des deux premiers épisodes. « Des (praticiens) étaient toujours présents, nous accompagnaient », indique le médecin.
Échange sur la pratique médicale
Lever tôt, coucher tard... Si les journées d'épreuves occupaient tout le temps des participants, le médecin se souvient de moments privilégiés quand il a prodigué quelques soins à des kirghizes hébergeurs et « échangé sur la pratique médicale » avec une « rebouteuse » rencontrée.
Alors, « c'est foutu », Docteur ? Non, pas si sûr. « Même si je n'ai pas le profil, je serais capable de repartir... en ne refaisant pas certaines erreurs », assure le médecin. Avec un peu de chance ou de talent, l'atypique concurrent médecin et sa co-équipière ont réussi toutes les épreuves de la seconde étape et ont reçu le sésame pour de nouvelles aventures, en Ouzbékistan...