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Actifs high-tech anti-âge

Publié le 30/09/2009
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VOTRE BEAUTÉ

Octobre

RÉVOLUTIONNAIRES. La revue « Votre beauté » est allé enquêter dans l’univers feutré de la recherche en cosmétologie et n’y va pas de main morte. Les quatre molécules qu’elle y a dénichées « vont faire date dans la formulation des anti-âge ». Avec l’âge, le stress ou encore les rayons UV, les « gènes horloges » contenus dans chacune des cellules de l’épiderme se désynchronisent. Résultat, le mécanisme de réparation de l’ADN n’opère plus. Les laboratoires Estée Lauder ont eu l’idée d’associer un actif high-tech, Chronolux, qui renforce la synchronisation naturelle, à une enzyme naturellement présente dans la peau, l’alkylguanine transférase (AGT), un duo de choc qui, assure-t-on, vient gommer les effets dévastateurs du vieillissement. Chez Sisley, le complexe LC2, une association puissante de 4 actifs végétaux, stimule, selon le fabricant, les sirtuines, ces gènes de la longévité découvertes dans les cellules de centenaires. « Les résultats sont bluffants, affirme un chercheur. « Au bout de deux mois, la peau d’une femme de 61 ans avait retrouvé les caractéristiques d’une peau de 40 ans. Le derme avait quasi doublé en épaisseur et en densité ». La formule mise au point chez Clarins s’attaque à un autre polluant, les ondes électromagnétiques. « C’est en s’énervant contre une clé d’hôtel magnétique qui s’obstinait à ne pas ouvrir la porte de sa chambre » que le chercheur a eu l’idée d’un bouclier anti-onde. Sa clé avait été perturbée par les ondes émises par son téléphone portable. Le complexe Magnetic Defense était né. Chez Caudalie, enfin, c’est l’observation des viticultrices du Bordelais qui avaient l’habitude de s’enduire le visage de la sève de la vigne pour obtenir un teint plus lumineux qui a conduit à associer la viniférine, une molécule qui régule la synthèse de la mélanine, à deux autres actifs anti-oxydants.

SCIENCES ET AVENIR

Octobre

Rap, pop ou Mozart, c’est bon pour le QI

« L’EFFET de la musique existe bien mais n’est pas spécifique à Mozart, même s’il est vrai que l’éveil provoqué par les œuvres du musicien autrichien est très fort, en raison du caractère dynamique de ses compositions. Mais on pourrait en réalité tout aussi bien parler de l’effet rap, l’effet schumann ou que sais-je », explique la neuropsychologue Séverine Samson. Le mensuel « Science et avenir » s’est penché sur les vertus de la musique. Les bénéfices de l’écoute pour les capacités cognitives sont plus à même d’apparaître quand la musique est appréciée par celui qui l’écoute. Cependant, des travaux, de plus en plus nombreux, montrent que la musique est un outil puissant qui modèle le cerveau en favorisant les connexions dans différentes zones cérébrales. La pratique de la musique améliorerait des facultés comme l’attention, la mémoire, la concentration, la discipline et la coordination et serait «  un véritable entraînement sportif pour le cerveau ». Ses vertus thérapeutiques sont utilisées par les musicothérapeutes et son bénéfice est immédiat chez les patients Alzheimer. « C’est un véritable apaisant ou stimulant naturel. L’absence de musique dans les maisons de retraite est une réelle absurdité », affirme même Isabelle Peretz, pionnière dans la recherche sur le cerveau musical.

SCIENCE & VIE JUNIOR

Octobre

Buzz sur les ondes

FAUT-IL TREMBLER de peur quand retentit la sonnerie du téléphone ? « Science & vie junior » tente de rassurer ses jeunes lecteurs qu’il devine déboussolés par la cacophonie qui règne quant à la nocivité de ce qui est devenu pour eux le plus fidèle des compagnons. Les interventions répétées des associations ont semé le doute que la réponse des autorités n’a pas dissipé : « On nous répète qu’il n’y a pas de danger ... tout en recommandant un tas de précaution ». Avant toute chose, le mensuel a tenté de faire la peau aux rumeurs. « Non votre téléphone portable n’est pas capable de faire rôtir les neurones. Et encore moins de faire sauter du pop-corn, comme on l’a vu récemment sur You Tube », leur explique Philippe Lévêque, de l’INSERM. Les ondes qu’il émet sont certes de la famille des micro-ondes, mais la dose d’énergie est trop faible pour que l’effet thermique n’apparaisse. Entre 0,5 et 1,5 W/kg, cette dose est tout juste capable de faire grimper la température du corps de 0,1 °C. Enfin, après leur avoir exposé les différentes études sur lesquelles se fondent les associations et présenté l’étude interphone dont les résultats sont attendus, le magazine conclut : « Restons prudents. Et pour être tout à fait tranquille, on réduit son exposition aux ondes en utilisant son kit mains libres. Mais pas de panique : si un risque existe, on l’aurait déjà mis facilement en évidence ».

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr