L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) invite à une consultation publique de son rapport prédéfinitif sur l'électrosensibilité intitulé « hypersensibilité électromagnétique ou intolérance environnementale idiopathique attribuée aux champs électromagnétiques ».
La sensibilité aux ondes électromagnétiques est un sujet qui revient régulièrement sur le métier des experts de l'ANSES qui avaient remis un premier rapport « Radiofréquence et santé » en octobre 2013, suivi d'un autre, plus récent, mettant en avant un possible effet des radiofréquences sur la cognition des enfants.
Suite à son rapport de 2013, dans lequel l'agence estimait que la littérature ne permettait pas de trancher clairement le débat de la nocivité supposée attribuée aux radiofréquences, l'ANSES a été saisie par des associations d'hypersensibles pour approfondir son travail sur la question du syndrome de l'hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.
Le rapport prédéfinitif ne propose en l'état ni synthèse ni conclusions ou recommandations qui seront rédigées après la consultation publique. Les auteurs tentent cependant de classifier les différents troubles attribués aux ondes électromagnétiques, et notent qu'aucun test biologique n’est apparu comme pouvant entrer dans la constitution d’un ensemble de critères diagnostiques. D'un point de vue épidémiologique, le rapport estime à 5 % en moyenne la prévalence des personnes se déclarant hypersensibles aux champs électromagnétiques. Le rapport explore aussi les explications médicales des syndromes d'électrosensibilité.
À l’hôpital psychiatrique du Havre, vague d’arrêts de travail de soignants confrontés à une patiente violente
« L’ARS nous déshabille ! » : à Saint-Affrique, des soignants posent nus pour dénoncer le manque de moyens
Ouverture du procès d'un homme jugé pour le viol d'une patiente à l'hôpital Cochin en 2022
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique