Le PRADO met en colère jusqu’aux sages-femmes, elles-mêmes. À l’issue de deux réunions d’information organisées il y a quinze jours par leur caisse primaire, les maïeuticiennes des Bouches-du-Rhône ont refusé de prendre part à l’expérimentation qui devait démarrer dans les cliniques Bouchard de Marseille et L’Étoile à Aix-en-Provence. « Nous avons toutes refusé d’adhérer à ce programme car nous estimons qu’il y a beaucoup de manquements, estime Estelle Lefèvre, membre de l’association des sages-femmes du pays d’Aix. Il n’est pas normal qu’un conseiller de l’Assurance-maladie juge si l’état de la femme est compatible avec une sortie précoce ou non de maternité. Le monde médical est évincé et la caisse décide du suivi de la femme. » La sortie précoce est de plus en plus demandée par les patientes qui souhaitent un accompagnement individualisé. « Mais on ne peut pas signer n’importe quoi, nous sommes responsables du suivi de ces femmes », poursuit-elle.
Le boycott des sages-femmes des Bouches-du-Rhône
Publié le 07/12/2011
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 9054
À l’hôpital psychiatrique du Havre, vague d’arrêts de travail de soignants confrontés à une patiente violente
« L’ARS nous déshabille ! » : à Saint-Affrique, des soignants posent nus pour dénoncer le manque de moyens
Ouverture du procès d'un homme jugé pour le viol d'une patiente à l'hôpital Cochin en 2022
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique