A la CSMF, le Dr Michel Chassang estime ne pas avoir à porter de jugement sur ce qu’il qualifie
d’ « affaire interne à la FMF », mais il souhaite « bien du courage à la FMF pour gérer toutes les contradictions qu’elle va rencontrer avec Espace-Généraliste ». Michel Chassang, qui parle de « l’alliance de la carpe et du lapin », craint que cette « union entre des ultra-libéraux et des ultra-étatiques, entre des ultra-spécialistes et des anti-spécialistes ne soit extrêmement périlleuse ».
De son côté, le Dr Vincent Rébeillé-Borgella, vice-président de MG-France, souhaite aussi « bonne chance » aux deux syndicats, mais c’est pour ajouter aussitôt qu’il s’agit pour l’instant « d’une décision des dirigeants. Il faudra attendre leurs assemblées générales respectives pour savoir ce que vont en penser les adhérents ». Plus généralement, le Dr Rebeillé-Borgella note qu’ « à l’intérieur d’une centrale polycatégorielle, les généralistes ont très souvent du mal à se faire entendre », rappelant que c’était la raison qui avait poussé un certain nombre d’adhérents de la CSMF à quitter la confédération pour fonder MG-France :
« L’expérience montre que c’est quasi mission impossible, d’autant que la FMF et Espace Généraliste ont des adhérents aux sensibilités différentes ».
Enfin, du côté du SML, le président fraîchement élu Christian Jeambrun se dit « étonné de voir les deux syndicats se rassembler. Comme pour tous les couples, il faudra voir comment ça se passe lorsque surgiront les premières difficultés ». Plus généralement, Christian Jeambrun estime que « pour Espace-Généraliste, cette union est une façon d’exister ».
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