Rebelote. Après avoir porté plainte contre X en 2016, devant le procureur de la République de Lille, à la suite du rachat de cabinets d'anatomo-cyto-pathologie (ACP) par des laboratoires de biologie médicale, le syndicat des pathologistes (SMPF) a réitéré avec de nouveaux recours.
« Les groupes financiers continuent de prospecter, indique le Dr Frédéric Staroz, président du SMPF. Cette fois, nous avons adressé nos plaintes à des Ordres départementaux, aux ARS compétentes et à des caisses primaires ». Selon le syndicat, des financiers mais aussi des laboratoires indépendants auraient fait des offres d'acquisition à des cabinets d'ACP (en ouvrant leur actionnariat). « Les conditions démographiques font que des médecins en fin de carrière qui ne trouvent pas de successeur ne résistent pas au chant des sirènes et leur vendent leur cabinet », précise le Dr Staroz.
Or, selon le SMPF, ces rachats enfreignent à la fois les règles de détention capitalistique en vigueur dans le secteur de la biologie médicale et les règles de tarification et de tarification. Le virage industriel de la biologie serait une autre menace. « Cela pose une fois de plus le problème de la création de filières de soins et de la perte d'indépendance des médecins, conclut le spécialiste. Nous avons informé nos adhérents et nous en discutons avec les syndicats de biologistes, mais je ne pense pas qu'ils puissent faire grand-chose pour empêcher ces rachats ».
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