Jeudi, l’hebdomadaire « Le Point » a une nouvelle fois classé en tête de son palmarès 2012 des 50 meilleurs hôpitaux publics de France les CHU de Toulouse (1er) et de Lille (2e), étudiés comme les autres pour la qualité de 63 spécialités médicales et chirurgicales (prothèse de hanche, prise en charge des AVC, cancer du sein, etc.).
On retrouve aussi au tableau d’honneur le CHU de Bordeaux (qui conserve sa 3e place), les hôpitaux universitaires de Strasbourg (en hausse), le CHU de Montpellier (inchangée), les CHU de Nantes et de Tours (tous deux en hausse), La Pitié-Salpêtrière-Paris (en baisse), les CHU de Rennes, Nice, Rouen, Grenoble, Amiens, Clermont-Ferrand et Nancy. Le groupe hospitalier Saint-Joseph de Paris (50e) ferme le ban.
Pour la première fois depuis 1998, les quatre établissements de l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) sont absents du classement, non pour cause de mauvais résultats, mais parce que la direction aurait refusé de transmettre les données nécessaires, rapporte « Le Point ». L’hebdomadaire consacre un long article à l’AP-HM, troisième groupe hospitalier de France, qui en dit long sur ses difficultés.
En parallèle à l’hôpital public, le magazine établit le classement des 50 meilleures cliniques privées, en prenant en compte 37 spécialités. Le centre hospitalier privé Saint-Grégoire (Ille-et-Vilaine) conserve sa première place, suivi des Nouvelles cliniques nantaises (Nantes) et de l’hôpital privé Jean-Mermoz de Lyon.
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