Le groupe Sham consolide son leardership en dépit d’une forte pression sur les tarifs. Un prix plancher en matière de responsabilité civile a-t-il été atteint en 2016 ? « En 2017, nous cesserons d’accompagner ce mouvement de baisse, promet Dominique Godet, le directeur général du groupe Sham. En 2016, le groupe Sham n’a pas répondu à des appels d’offre lorsque le niveau de prix était jugé trop bas. Pour autant, les performances 2016 sont toujours en croissance. Le montant des primes collectées a progressé de 3,1 % sur un an pour atteindre 775 millions d’euros. Le chiffre d’affaires a bondi de 3,3 % par rapport à 2015. Il s’est élevé à 383 millions d’euros.
L’autre facteur qui explique la robustesse des résultats financiers repose sur la diversification. En 2010, les primes collectées en responsabilité civile représentaient 82 % du chiffre d’affaires. Aujourd’hui, ce segment en génère 28 %. Il a été supplanté par l’assurance aux personnes qui contribue désormais à hauteur de 67 % du chiffre d’affaires. Le courtage et les services bénéficient d’une forte dynamique. Pour autant, le groupe Sham occupe toujours des positions fortes en responsabilité civile, avec une présence dans deux établissements sur trois et 100 % sur les GHT.
Elle permet d’assurer une présence sur le long terme alors que la charge globale des sinistres connaît une hausse régulière. En 2016, elle a progressé de 7 % en un an pour atteindre 292,2 millions d’euros. En 2017, outre l’accompagnement des clients dans les reformes en cours, le cap sur l’international devrait contribuer à générer la croissance et permettre au groupe de venir un acteur de dimension européenne.
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