BAPTISÉ désormais Noalys, le groupe d’établissements privés d’origine lyonnaise, fondé par Jean-Loup Durousset, l’actuel président de la Fédération de l’Hospitalisation Privée (FHP), vient d’annoncer de grandes ambitions de développement, au-delà de Rhône-Alpes, et forgées sur de futures coopérations public-privé.
Si c’est à Lyon, le 12 mars prochain, que Novalys va, en effet, inaugurer son hôpital privé mère-enfant de 200 lits, c’est à Paris qu’il nourrit désormais des ambitions d’un même ordre. Jean-Loup Durousset, annonce y avoir déjà racheté la clinique du Bien-Naître, dont la construction date de 1993, dans l’intention de conquérir une place de « leader » dans la capitale. Pour mener à bien cette idée, le groupe ne peut emprunter que deux voies : acquérir de nouvelles maternités et développer des coopérations public-privé.
En région, mais toujours en perspective de rapprochements public-privé, Noalys indique mener trois grands projets de front. Il s’agira de rapprocher la clinique de la Roseraie à Paray-le-Monial en Saône-et-Loire, déjà acquise, avec l’hôpital local, et procéder d’une même façon avec une clinique à Cluses en Haute-Savoie et une autre à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, toutes deux sur le point d’être rachetées. « Nous lançons des pistes de construction d’un nouveau modèle économique qui demande à être testé », a fait observer Jean-Loup Durousset ? Il a souligné que « l’efficience économique » devra évidemment être au bout du compte. Dans tous ses établissements, Noalys indique vouloir particulièrement développer la chirurgie ambulatoire notant que, parmi les pays de l’OCDE, la France est particulièrement en retard sur ce point puisque seuls 40 % des actes éligibles y sont réalisés, contre 94 % aux USA, 79 % au Danemark ou encore 61 % en Allemagne. D’ici à deux ans, le groupe espère faire évoluer son chiffre d’affaires de 25,7 millions d’euros à 45,6 millions d’euros et atteindre une dizaine de sites. Sans doute espère-t-il aussi conclure d’autres partenariats financiers que l’unique, engagé avec Naxicap BP Développement qui, depuis 2006, a apporté 10 millions d’euros.
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