Simple oubli ou manque de considération ? L’Intersyndicat des praticiens hospitaliers (INPH) se pose fortement la question.
Publié au « Journal officiel » le 24 novembre, un arrêté modifie les montants des jours indemnisés dans le cadre du compte épargne-temps (CET), pour les agents de la fonction publique hospitalière, de l’État, et de la magistrature. Des montants revus à la hausse pour les agents de catégorie A (135 à 150 euros), B (90 à 100 euros) et C (75 à 83 euros), soit une revalorisation de 11 %, a calculé l’INPH.
Or le gouvernement a « oublié de revaloriser la monétisation des jours épargnés sur les comptes épargne-temps des praticiens hospitaliers et contractuels », dénonce le syndicat. Contacté par Le Quotidien, le Dr Patrick Léglise, délégué général de l’INPH, déplore un « manque de considération et de reconnaissance des pouvoirs publics envers le corps médical hospitalier ». Celui-ci exige que « cette erreur soit corrigée », d’autant plus que « la monétisation du CET des PH n’a pas été revalorisée depuis 2002 ».
L’INPH estime qu'il s'agit là d'une forme de « maltraitance » des praticiens hospitaliers.
« Cette absence de revalorisation est une insulte supplémentaire à la bonne volonté des praticiens qui essaient de tenir à bout de bras l’accès aux soins pour tous, 24 h sur 24, dans les établissements publics de santé, en tout point du territoire », a réagi de son côté la centrale Action praticiens hôpital (APH).
Pour rappel, les praticiens hospitaliers ne sont pas fonctionnaires. Sauf exception, les lois et règlements du statut général de la fonction publique ne leur sont pas applicables.
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