L’intersyndicale locale (CGT, FO, SUD) a déposé un préavis de grève pour le 11 septembre. Les économies imposées par la direction ne passent pas.
À compter du 1er octobre, la pause repas ne sera plus intégrée au calcul du temps de travail : les 3 700 salariés devront travailler 30 minutes de plus par jour. Des repos compensateurs liés au travail les jours fériés et dimanche sont également supprimés. Les agents du CHSF étaient déjà passés de 18 à 15 jours de RTT l’an dernier. Ce nouveau coup de canif dans le protocole local sur les 35 heures heurte le personnel, qui redoute une dégradation des conditions de travail.
Des suppressions de postes « brutales » si le déficit dérape
L’État accompagne financièrement l’hôpital Sud francilien pour mettre fin au partenariat public privé (sortie programmée pour octobre 2015). Malgré les aides, le déficit se creuse à nouveau.
Le directeur du CHSF ira rendre compte à l’ARS de l’avancée du plan de retour à l’équilibre le 11 septembre, jour de l’appel à la grève. Dans une note interne diffusée fin août, Jean-Michel Toulouse prévenait les agents : « Un déficit supérieur à 17,4 millions d’euros en 2014 signifiera automatiquement la fermeture de certains services déficitaires, l’arrêt des ouvertures de lits, la non-ouverture du 4e étage pôle D en 2016, l’interruption de notre développement, des suppressions de postes deux fois plus importantes et brutales, des remises en cause plus drastiques des avantages acquis ».
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