Un arrêté relatif à la répartition des contrats d'engagement de service public (CESP) restant à pourvoir dans les 34 subdivisions a été publié au « Journal Officiel ».
Créé en 2010, le CESP est un dispositif visant à lutter contre la désertification médicale en offrant une allocation de 1 200 euros brut par mois aux étudiants et internes à partir de la 2e année d'étude contre l'engagement à exercer dans une zone sous-dotée pendant une durée équivalente à la durée de versement de l'allocation.
Au total, 129 contrats n'ont pas trouvé preneur parmi les carabins et les internes sur les 521 offerts pour l'année 2017-2018. Ils ont été redistribués entre les villes. Ainsi, la subdivision Antilles-Guyane récolte le plus grand nombre de CESP avec 12 contrats, suivie de la Réunion et Grenoble avec 7 contrats. Tours, Reims et Amiens n'offrent qu'un seul contrat. L'Université de Paris Est-Créteil n'a pas obtenu de nouveau CESP.
Trop tôt pour tirer des conclusions
Entre 2011 et 2016, 1 196 étudiants et internes en médecine (sur les 2 613 postes ouverts) ont été séduits par cet outil. Le nombre de CESP a doublé en cinq ans, selon le rapport du Centre national de gestion. Mais pour le CNG, il est encore difficile de mesurer l'impact du CESP sur la répartition des médecins. 263 étudiants ayant signé un CESP avaient achevé leur cursus au 31 octobre 2015 et seuls 94 médecins se sont installés. Les crédits alloués au titre de 2016 pour le dispositif CESP s'élèvent à 24,5 millions d'euros.
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