Interrogé sur la réforme de l'accès aux études médicales, le Dr Ortiz défend des évolutions. Mais pas question d'ouvrir les vannes…
« Ne mélangeons pas tout avec le numerus clausus. Oui, il faut revoir la forme du concours de première année, une aberration pédagogique. C'est du bachotage, et pour 80 % des étudiants qui rentrent en PACES, ce sont deux années qui seront perdues. Il faut arrêter ce gâchis qui n'a que trop duré ! Néanmoins, il faut toujours réguler le nombre de médecins formés en fonction des capacités de formation des facultés, des besoins, et des terrains de stage. On insiste depuis longtemps pour que la médecine spécialisée de ville devienne un terrain de stage. »
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