ÉTUDIANTS (ANEMF), internes de médecine générale (ISNAR-IMG), jeunes généralistes (REAGJIR) et représentants universitaires de la discipline (Collège de médecine générale, CNGE et SNEMG) lancent un cri d’alarme. Ils demandent aux pouvoirs publics de renforcer les moyens de la filière universitaire de médecine générale pour pallier la diminution d’omnipraticiens en activité. Selon l’Ordre des médecins, 92 477 médecins généralistes exercent une activité régulière, soit 5 % de moins qu’il y a cinq ans. Et ils ne seront plus que 88 860 à exercer en 2017. « Il n’y a pas assez de médecins généralistes, si on en formait ? », ironisent les 6 structures, qui constatent que la discipline dispose de 40 fois moins d’enseignants que les autres spécialités pour former à peu près le même nombre d’internes.
Selon un récent recensement, 217 enseignants prennent en charge 10 146 internes. La spécialité ne compte que 27 professeurs titulaires, 8 maîtres de conférence des universités, 182 enseignants associés et 116 maîtres de conférence associés. Pour la première fois, le nombre de chefs de clinique a baissé cette année. Ils ne sont que 75 dans le pays.
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