Ça y est, l’ensemble des futurs internes a fait son choix de spécialité et de ville d'affectation pour l’année 2018-2019. Comme chaque année, plusieurs spécialités ne parviennent pas à faire le plein. La médecine générale en fait partie, qui a tout de même réussi à pourvoir 95 % de ses postes. C’est un peu mieux que l’année dernière (94 %) alors même que davantage de places étaient ouvertes (3447 cette année contre 3313 en 2017). En tout, dix facultés n'ont pas réussi à faire le plein en médecine générale contre sept en 2017. Le CHU de Dijon peine particulièrement à attirer les futurs généralistes puisque 43 % des places offertes aux candidats des dernières ECNi ne sont pas pourvus. Pourtant l’année dernière, la ville avait quasiment fait le plein. 4 places supplémentaires étaient disponibles en 2018 mais cela ne suffit pas à expliquer le désamour pour la préfecture de la Côte-d'Or.
La capitale, en revanche, a davantage séduit les futurs médecins de famille. Même si l’AP-HP a le plus grand nombre de postes non attribués en médecine générale (80), le taux de vacance des postes (16 %) est inférieur à celui de l'année dernière (26 %) avec huit postes supplémentaires ouverts. Caen, la fac la plus boudée en 2017, fait également mieux en passant de 28 % à 15 % de postes non occupés grâce notamment à la baisse du nombre de places ouvertes dans la spécialité (-8).
Du côté des contrats d’engagement de service public (Cesp), 31 des 179 postes proposés en médecine générale n’ont pas trouvé preneurs cette année.
Comme chaque année, plusieurs autres spécialités ne sont pas parvenues à remplir leurs effectifs d'internes à former. Bonne dernière, la médecine du travail ne pourvoit que 63 % de ses postes. La santé publique (77 %), la gériatrie et la biologie médicale (82 %), la médecine d’urgence (96 %) puis la psychiatrie (97 %) ont fait mieux.
C’est quoi ta spé ? – Épisode 03
[VIDÉO] : « Pas de routine en génétique médicale ! » : Alice, interne en premier semestre, écarte les idées reçues
Littérature ou médecine ? Cette interne n’a plus besoin de choisir : « Je veux continuer à écrire ! »
Ecos tests : 288 étudiants en médecine concernés par la perte de leurs grilles d’évaluation en raison de bugs
C’est quoi ta spé ? – Épisode 02
[VIDÉO] « On nous imagine avec une mallette de seringues remplies de botox » : Gabriel, interne en chirurgie plastique, démonte les clichés