Le CHR d'Orléans fait peau neuve et se transforme en CHU

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Publié le 19/10/2023
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Crédit photo : BURGER / PHANIE

Chose promise, chose due. Le centre hospitalier régional d’Orléans (CHR) est désormais un centre hospitalier universitaire (CHU) – le 33e en France. Cette transformation annoncée par Jean Castex début 2022 s'est concrétisée le 13 octobre avec la signature de la convention cadre hospitalo-universitaire entre le CHU d’Orléans, l’université de Tours et l’université d’Orléans. Ce document « scelle le rapprochement et la collaboration étroite et continue entre ces trois établissements il marque aussi un tournant historique pour la région », se félicite le CHU d'Orléans.

Former 500 médecins par an dans la région

Jusqu'à présent, seule la métropole de Tours, en région Centre-Val de Loire, était dotée d'un CHU. Avec ce nouvel hôpital à Orléans, désormais centré sur l'enseignement et la recherche, l'objectif est de former davantage de médecins et surtout de favoriser les installations au sein de ce territoire. Un enjeu crucial alors que la région souffre d'un manque criant de médecins et présente un taux de densité médicale parmi les plus faibles de l'Hexagone.

D'ici à 2028, les signataires de la convention espèrent former 500 médecins par an répartis entre le CHU de Tours et le CHU d'Orléans. Déjà, dans cette perspective, l'université d'Orléans avait ouvert en septembre 2022 un département médical. Cette nouvelle formation a pu accueillir 105 étudiants en parcours spécifique accès santé (PASS) et 355 en licence accès santé (L.AS). Cette année, la très jeune université de médecine a officialisé l'ouverture d'une deuxième année d'études avec une promotion de 50 étudiants. Elle continue naturellement à accueillir des étudiants en PASS et L.AS.

Recrutement de 7 hospitalo-universitaires

Et pour former les carabins, sept nouveaux professeurs des universités-praticien hospitalier (PU-PH) ont été nommés en septembre 2023 par le CHU d’Orléans. Ils sont issus des spécialités infectiologie, rhumatologie, microbiologie, neurologie et pédopsychiatrie et viennent compléter les effectifs d'enseignants déjà en poste en cardiologie, médecine intensive et réanimation.


Source : lequotidiendumedecin.fr