Le nombre d’enseignants en médecine générale a légèrement baissé en 2018 mais les voyants sont au vert du côté des maîtres de stages universitaires. Le collège des généralistes enseignants (CNGE) et le syndicat national des enseignants en médecine générale (Snemg) ont en effet recensé 9 440 MSU au 1er janvier 2018, soit une augmentation de 3,3 % en un an.
Les effectifs des MSU pouvant accueillir des SASPAS (stage ambulatoire de médecine générale en autonomie) ont le plus augmenté (17,2 %) pour atteindre 3 755 MSU. Il s'agit d'une bonne nouvelle puisque le Saspas est devenu en théorie obligatoire avec la réforme du DES de médecine générale. Or, jusqu’à présent, seuls 51,7 % des internes étaient en mesure de réaliser un Saspas. Le nombre de MSU pouvant accueillir des internes, pour les Saspas mais aussi le stage de niveau 1 ou le stage pôle femme/enfant, est de 8 129 (+ 5,1 %). Et 5 401 MSU sont en mesure d’avoir des stagiaires de 2e cycle (+7,4 %). À part pour les MSU Saspas, l’augmentation se ralentit un peu par rapport à 2017, mais elle devrait malgré tout permettre de rapidement proposer la nouvelle maquette du DES à tous les étudiants. Cette maquette prévoit un Saspas obligatoire pour tous les internes tout comme le stage femme/enfant, qui peut se faire en ambulatoire, et le stage de niveau 1 chez le praticien, qui doit désormais être réalisé dès la 1re année.
Le CNGE et le Snemg estiment que cette augmentation du nombre de maîtres de stage « rend réalisable l’évolution de la réforme du 3e cycle, avec la mise en place de la quatrième année professionnalisante » si chère aux deux organisations, mais peu plébiscitée par les internes.
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