Ils ont choisi de célébrer à leur façon l'installation de la nouvelle Commission paritaire locale (CPL) qui doit se mettre en place mi-novembre en Ille-et-Vilaine. Les médecins généralistes de Romillé qui pratiquent depuis le début de 2016 le C à 25 euros ne baissent pas les bras. La CSMF organise pour les soutenir une réunion publique le mercredi 16 novembre dans cette petite commune rurale au nord-est de Rennes. Le rassemblement devrait se faire en présence des Drs Béatrice Fazilleaud, vice-présidente de la CSMF, Luc Duquesnel, président des Généralistes-CSMF, Daniel Pencolé, président de la CSMF Bretagne, Nathalie Carlotti, présidente de la CSMF 35 et Frédéric Mas, chef de fille des Généralistes-CSMF 35. Les organisateurs attendent plus de 100 personnes, médecins et non médecins, à 20h ce jour-là, à la salle "Le pré Vert" de la commune.
Le feuilleton des irréductibles du "35" a en effet bien évolué depuis qu'ils ont tenu une réunion avec la maire de Romillé le 11 octobre dernier. Selon la CSMF locale, le lendemain même, les médecins de cette commune, mais aussi d'autres confrères du département dans le même cas à Bécherel (à mi-chemin entre Dinan et Rennes), Rennes et St Coulomb (près de Cancale) ont reçu des courriers de la Cpam les menaçant de sanctions conventionnelles devant la CPL s'ils n'obtempéraient pas. Les responsables CSMF font aussi de cette affaire une occasion de contestation du calendrier tarifaire prévu par une convention qu'ils n'ont pas signée : "allons nous accepter que soient différées de plus de 8 mois la mise en place de la convention avec les maigres revalorisations qu'elle comporte ?" interrogent-ils.
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre
Mélanie Heard (Terra Nova) : « Une adhésion massive des femmes à Kamala Harris pour le droit à l’avortement »
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique