Disponible depuis le 1er janvier 2022, Mon Espace santé (MES) permet d’utiliser un espace personnel sécurisé contenant ses données de santé. L’association des usagers France Assos Santé a réalisé une étude en ligne en partenariat avec l’institut CSA, du 4 au 14 novembre, sur 1 505 Français dont 639 patients (maladie chronique ou qui nécessite des traitements et un suivi médical, problème ponctuel de santé au cours des 12 derniers mois qui a nécessité une prise en charge) ou aidants (16 %) dont l’âge moyen est 49 ans.
Selon l’étude de France Assos Santé, 38 % des Français déclarent avoir activé Mon Espace santé. Plus de 8 sur 10 (82 %) en ont déjà entendu parler grâce à l’Assurance maladie (58 %) ou les médias (36 %) ; en particulier les inactifs (87 %), les 50 ans et plus (88 %), les patients ou aidants (86 %) ou les foyers sans enfant (84 %).
Simple d’utilisation
Côté ergonomie, 82 % estiment que MES est simple d’utilisation (25 % tout à fait ; 57 % plutôt) mais 58 % observent que la première connexion, en particulier, est longue à renseigner (17 % tout à fait ; 41 % plutôt).
Par ailleurs, 66 % sont retournés sur leur compte après l’activation de Mon Espace santé (35 % plusieurs fois et 31 % une seule fois). Les personnes interrogées l'ont utilisé pour : 60 % compléter leur profil médical ; 34 % ajouter des documents ; 28 % consulter des documents déposés par le médecin ; et 16 % utiliser la messagerie sécurisée de santé. Sur ce dernier point, 90 % des Français font confiance à la messagerie sécurisée pour communiquer avec les professionnels de santé (24 % totalement, 66 % plutôt).
16 % ont échangé avec leur médecin traitant au sujet de MES
Si seuls 18 % des Français ont échangé avec un professionnel de santé concernant MES (16 % avec leur médecin traitant et 10 % avec un autre PDS), la grande majorité (95 %) rapporte utiliser au moins un service numérique dans le cadre du parcours de santé : 77 % Ameli.fr ; 68 % les plateformes de rendez-vous en ligne ; 62 % le site de la mutuelle ou de l’assurance complémentaire ; 54 % le site d’un laboratoire d’analyse ; 22 % le Dossier médical partagé (DMP) ; 22 % le site d’un hôpital ou d’une clinique ; et 7 % sante.fr.
Fin octobre, l’Assurance maladie avait rapporté que 7,2 millions d’usagers avaient activé le service. De plus, 7 240 000 documents avaient été intégrés par les usagers et 42 % y avaient ajouté au moins une mesure.
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