Le 6 septembre dernier l’intersyndicale des Libéraux de santé (LDS) et trois fédérations d’organismes complémentaires signaient un accord de collaboration pour travailler à l’amélioration des dispositifs des dispenses d’avance de frais pour les patients.
L’objectif était notamment d'identifier des possibilités de contractualisation entre professionnels et complémentaires santé, l’identification des bénéficiaires, la vérification des droits, la simplicité de la facturation pour le professionnel de santé ainsi que le suivi et la garantie des paiements.
S'appuyer sur l'existant
Cinq mois après le début des travaux, dans un communiqué commun avec les fédérations de complémentaires, les Libéraux de Santé font le point sur les avancées.
Le premier enseignement est l’existence de solutions de tiers payant éprouvées par certaines professions de santé. Des leviers d’amélioration ont été identifiés, notamment pour les adapter aux spécificités de certaines professions et modes d’exercice.
« Les signataires de l’accord se donnent comme objectif de permettre le déploiement des solutions existantes et de réaliser les adaptations nécessaires pour que tous les professionnels de santé, s’ils le souhaitent et sur le mode du volontariat, soient en mesure d’installer sur leur poste de travail les logiciels adaptés », écrivent les Libéraux de santé.
Ces derniers rappellent que ce travail autour de l’avenir du tiers payant répond à plusieurs enjeux. Celui de faciliter l’accès aux soins pour les Français. Celui de réduire le temps administratif lié à la facturation et aux rapprochements bancaires pour les professionnels de santé. Celui d’automatiser et simplifier la gestion des échanges avec les professionnels de santé et de permettre aux assurés d’avoir plus facilement accès au tiers payant pour les complémentaires.
De l'eau au moulin du comité de dialogue
Le 13 octobre dernier, le ministère de la Santé a mis en place un comité de dialogue avec les organismes complémentaires pour traiter des sujets d’intérêt commun entre l’État, l’Assurance maladie et les complémentaires, et notamment les moyens de favoriser la généralisation d’un tiers payant couvrant la part AMO et la part AMC.
Les travaux menés par les Libéraux de santé et la Mutualité, France Assureurs et le CTIP (centre technique des institutions de prévoyance) ont donc vocation à être partagés avec ce comité mais aussi « toutes les instances intéressées par ces enjeux et mobilisées pour l’amélioration du système de santé ».
Au-delà du tiers payant, dans ce partenariat, les Libéraux de santé et les trois fédérations souhaitent aussi apporter leur contribution à la transformation numérique du système de santé dans son ensemble, « en portant plus loin les réflexions sur les évolutions à moyen et long termes susceptibles d’être au bénéfice des patients ».
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