Dans la nuit de samedi à dimanche, une équipe du Samu d'Ajaccio qui intervenait dans le quartier des Cannes, a été prise à partie par un groupe de jeunes munis de pétards. Ces derniers auraient insulté les ambulanciers alors qu'ils regagnaient leur véhicule d'intervention. Une affaire qui fait écho aux manifestations suite à l'agression d'un pompier en intervention l'an dernier à la même période, au cours desquelles une salle de prière musulmane avait été saccagée dans le quartier des Jardins de l'Empereur à Ajaccio.
Des appels à des rassemblements dans le quartier des Cannes ont été lancés sur les réseaux sociaux à la suite de l'incident. Le préfet de Corse Bernard Schmeltz a annoncé dimanche dans un communiqué qu'aucune "déambulation dans les quartiers d'Ajaccio ne serait tolérée". Le préfet a cependant dénoncé "la prise à partie de personnels du Samu et rappelé que "ces événements sont sans commune mesure avec ceux qui s'étaient déroulés il y a tout juste un an - aucune personne n'a en effet été blessée - et dénonce toute instrumentalisation qui pourrait en être faite".
"Il va de soi que le centre hospitalier d'Ajaccio et les équipes du SMUR ne s'associeront en aucune façon à toute exploitation intempestive de cet incident mineur", a déclaré de son côté la direction de l'hôpital de la ville dans un communiqué. Qualifiant "d'affligeant et inacceptable" le fait d'insulter des ambulanciers, Gilles Simeoni, président de l'exécutif Corse et Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, ont eux aussi jugé que le refus des personnels soignants de "toute exploitation ou instrumentalisation de l'incident devait conduire à mettre un terme à cette affaire".
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