Durant la trêve estivale, nous avons appris qu’un jeune enfant avait succombé lors de son hospitalisation tardive. Ce fait divers relayé par de nombreux médias a mis en lumière la difficulté d’accessibilité au sein des cités jugées dangereuses. Les ambulanciers, et les taxis ont refusé de se rendre au chevet de ce jeune patient pour le conduire au CHG.
A côté de cette affaire, nous apprenons de manières moins informelle que de nombreuses infirmières se sont faites agressées en juillet (à Orange, Toulouse, Nice…..). Pire, une d’entre elle a été assassinée au décours de sa tournée sur Strasbourg le dimanche 20 juillet 2014. Dans toutes ces situations concernant les paramédicaux, la presse est restée sourde, et la ministre de la Santé n’a fait aucun commentaire.
Comment se fait-il que les médias traitent de manière différente ses faits divers. Les médecins et professions paramédicales doivent-ils être corvéable à merci, et ne pas hésiter à se faire tuer pour ne pas faillir à leur devoir ?
Malheureusement, dans tout ce déballage, on oublie un chainon indispensable : les pouvoirs publics.
En ayant des œillères, et en délaissant les cités ils créent des zones de non droit ; zones où dans le futur de moins en moins de personnes n’oseront s’aventurer. Ces constatations sont-elles tolérables dans un pays démocratique ?
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