"Je voudrais redire de toutes mes forces que l'avortement est un péché grave, parce qu'il met fin à une vie innocente. Cependant, je peux et je dois affirmer avec la même force qu'il n'existe aucun péché que ne puisse rejoindre et détruire la miséricorde de Dieu quand elle trouve un coeur contrit". Le pape François ouvre la possibilité pour tous les prêtres d'absoudre un avortement. "Le Jubilé s'achève et la porte sainte se ferme. Mais la porte de la miséricorde de notre coeur demeure toujours grande ouverte", assure le pontife argentin dans cette lettre intitulée "Misericordia et misera" (Miséricorde et pitié).
Répétant que le pardon de Dieu n'a pas de limite, il appelle tous les prêtres à se montrer généreux en recevant les fidèles en confession. "Pour qu'aucun obstacle ne s'interpose entre la demande de réconciliation et le pardon de Dieu, je concède à tous les prêtres, à partir de maintenant, en vertu de leur ministère, la faculté d'absoudre le péché d'avortement", écrit le pape.
Il prolonge ainsi une disposition qui avait été prévue uniquement pour la durée du Jubilé de la miséricorde, alors que jusqu'à présent, seuls les évêques et certains prêtres expressément mandatés avaient la possibilité d'absoudre une femme ayant avorté ou une personne l'y ayant aidée. Dans les pays occidentaux, de nombreux évêques avaient toutefois déjà délégué aux prêtres la possibilité d'absoudre un avortement.
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