À ce jour, 706 programmes d’éducation thérapeutique sont autorisés par l’ARS francilienne, dont 630 en hôpital et clinique. Seuls 76 programmes sont développés en ville.
Sur 60 autres projets expérimentaux, près de 80 % sont portés par des structures ambulatoires ou des équipes mobiles détachées des établissements, précise l’agence. Exemples : les pharmaciens de l’URPS et le réseau « le Pallium » travaillent sur la douleur chronique, le pôle de santé de Créteil et de l’Est du Val-de-Marne sur l’asthme et la BPCO, la Maison du diabète et de la nutrition du Val d’Oise sillonne le territoire avec son diabeto-minibus.
Le financement au prorata du nombre de patients coûte 24,5 millions d’euros par an à l’ARS. Avant leur généralisation en 2015, l’expérimentation des nouveaux modes de rémunération (ENMR) a également permis le financement de 20 programmes d’ETP dans les centres et pôles de santé. L’ARS ne finance pas les formations de professionnels impliqués dans l’éducation thérapeutique dont le nombre reste inconnu.
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