Le 7 août 2014, j'écris la lettre suivante au Directeur de l'ANSM, en recommandé avec accusé de réception :
« Un de mes patients, de 72 ans, qui n'a comme antécédent qu'un ulcère gastrique en 1997, fait une phlébite d'un membre inférieur en février 2014. Il est mis par l'hôpital sous Préviscan et Inexium 40.
Fin juin 2014, il fait une hématémèse avec un meleana, hémoglobine à 69 gr. (contre 12,9 en avril 2014), avec 2 ulcères du bulbe à la fibroscopie. L'INR a toujours été entre 2 et 3, et l'IPP n'a jamais été oublié.
Après recherche, de février à mai 2014, il prend Inexium. Depuis juin 2014, il ne prend pas Inexium, mais Ésoméprazole Ranbaxy.
Le générique est-il identique au princeps ? »
Septembre, octobre, novembre, décembre 2014, janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, août 2015 : 13 mois après, pas de réponse de l'ANSM... alors que j'ai reçu l'accusé de réception.
Septembre 2015 : j'envoie une photocopie de la lettre du 7 août 2014. Je reçois l'accusé de réception.
Février 2016 : toujours aucune réponse.
Quand on n'enregistre pas une déclaration de pharmacovigilance, le problème n'existe pas, ce qui permet à Madame la ministre de la Santé, Madame Marisol Touraine, d'écrire dans son « Plan national d'action de promotion des médicaments génériques », page 25/32 : « Il n'y a pas de signal spécifique de pharmacovigilance sur les génériques. »
Sur l'en-tête des courriers de l'ANSM, il est pourtant écrit « République Française ».
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre
Mélanie Heard (Terra Nova) : « Une adhésion massive des femmes à Kamala Harris pour le droit à l’avortement »
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique