Le Regroupement autonome des généralistes jeunes installés et remplaçants (REAGJIR) demande que la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) soit aménagée pour « devenir un levier incitant les jeunes médecins à s’installer ». Déplorant de ne pas pouvoir assister aux prochaines séances de négociation conventionnelle sur le sujet, le syndicat a adopté plusieurs propositions pour amender cet « outil de diversification de la rémunération des médecins ».
REAGJIR souhaite en premier lieu que la ROSP soit spécifiquement adaptée à l'exercice des jeunes professionnels, en mettant à jour des moyennes de population en fonction des lieux d’exercice, ou en faisant débuter le calcul de la prime au 1er janvier de l'année N+1 en cas d'installation au dernier trimestre d'une année.
Ouvrir la prime aux remplaçants
Les jeunes généralistes veulent aussi que les critères scientifiques ne soient pas uniquement retenus par l'Assurance-maladie et les syndicats médicaux mais par « des instances compétentes » (sociétés savantes).
REAGJIR réclame surtout que la ROSP puisse être accessible aux médecins remplaçants « qui participent activement au système de soins ». Le regroupement demande aussi que la participation à la permanence des soins ou la maîtrise de stage puissent intégrer les indicateurs donnant lieu à une rémunération sur objectifs.
REAGJIR avait déjà sollicité un aménagement de la ROSP il y a deux ans. S'appuyant sur une enquête menée auprès de jeunes installés, le syndicat avait observé « une importante hétérogénéité de l’attribution de leurs points et donc de leur rémunération ».
Il y a un an, le Syndicat national des jeunes médecins généralistes (SNJMG) avait également réclamé de son côté un changement de méthode de calcul de la prime, dénonçant des « défauts de conception » de la ROSP.
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