La parution au mois d’octobre dernier du décret encadrant la pratique de la télémédecine n’est pas passée inaperçue. Il liste les 5 actes relevant de cette activité (téléconsultation, télé expertise, télésurveillance médicale, téléassistance médicale, et téléréponse), et s’attache aux conditions de leur mise en œuvre. Consentement et identification du patient y figurent en bonne place, de même que l’authentification des professionnels et l’inscription de l’acte dans le dossier du patient. Le décret précise également qu’en matière de financement, les actes de télé médecine sont éligibles au FIQCS (fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins) ainsi qu’à la dotation MIGAC (mission d’intérêt général d’aide à la contractualisation des établissements de santé). Mais si l’Ordre des médecins, ainsi que le SNITEM (Syndicat national de l’industrie des technologies médicales) ont fait connaître leur satisfaction, les réactions des associations de patients ont été plus nuancées. Certaines prédisent déjà une médecine à deux vitesses, avec d’un côté les patients qui pourraient se rendre dans un cabinet médical, et de l’autre ceux qui devraient se contenter d’une téléconsultation aux contours incertains.
La télémédecine dans les starting-blocks
Publié le 17/12/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8879
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