Le discours mélangeant fraude à la Sécurité sociale et prescriptions d’arrêts de travail exaspère les médecins. Selon MG France, cet amalgame, « très mal vécu par les professionnels de santé », n’a pas lieu d’être. Le syndicat rappelle que « dans près de 90 % des cas, le contrôle de l’assurance-maladie approuve la prescription du médecin ». Cette surveillance est déjà pesante pour la plupart d’entre eux, las de justifier leurs actes auprès de l’assurance-maladie pour des histoires d’indus. D’autant que lorsqu’il y a désaccord sur la validité de l’arrêt de travail, « il ne porte que sur la date de reprise de travail, et non sur sa justification ».
MG France confirme que « lutter contre la fraude est une exigence partagée par les citoyens et par les professionnels de santé ». Mais le syndicat s’inquiète des conséquences d’un tel discours sur les patients : « introduire un doute systématique sur les arrêts de travail risque de pénaliser en priorité les salariés les plus fragiles ».
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