Dans ses recommandations sur l’éducation thérapeutique du patient (ETP), édictées en juin 2007, la Haute Autorité de santé souligne la nécessité d’adapter les programmes aux besoins de chaque malade, à ses demandes, à sa personnalité, à ses capacités et à sa situation générale (statut socio-économique, niveau culturel et d’éducation, lieu de vie...). Les possibles différences entre les sexes ne sont pas citées alors que l’âge apparaît comme un facteur important : l’ETP n’est pas la même pour les enfants et les adolescents que pour les adultes, bien sûr, mais le vieillissement est aussi à prendre en compte, imposant de réévaluer avec la personne son efficacité personnelle et le soutien social dont elle dispose.
Une planification en 4 étapes est proposée aux professionnels de santé : élaborer un diagnostic éducatif, définir un programme personnalisé avec des priorités d’apprentissage, planifier et mettre en uvre les séances (individuelle ou collective ou en alternance) et enfin réaliser une évaluation des compétences acquises.
L’ETP impliquera autant que possible les proches du patient. Il faudra être attentif à d’éventuelles situations de vulnérabilité psychologique et sociale et aux comorbidités.
Pratique libérale : la chirurgie en cabinet, sillon à creuser
Le déconventionnement tombe à l’eau ? Les médecins corses se tournent vers les députés pour se faire entendre
Mélanie Heard (Terra Nova) : « Une adhésion massive des femmes à Kamala Harris pour le droit à l’avortement »
Et les praticiens nucléaires inventèrent la médecine théranostique