L’UNION NATIONALE des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) souhaite que les négociations conventionnelles aboutissent à la conclusion d’une convention unique. « Il n’y aura pas de convention pour la médecine générale et pas de convention pour les plateaux techniques, affirme le Dr Jean-François Rey, président de l’UMESPE. Il ne s’agit pas de négocier une revalorisation corporatiste mais une revalorisation unique ». L’UMESPE plaide pour l’élaboration d’une nomenclature (CCAM) clinique pour toutes les spécialités dont la médecine générale. Selon le Dr Rey, la future convention ne pourra se faire qu’autour d’un syndicat leader. « Le consensus ne pourra pas se faire sans la CSMF », dit le patron de l’UMESPE. Le syndicaliste porte un regard partagé sur les 100 premiers jours de Xavier Bertrand au ministère de la Santé. « Après 4 ans d’absence de dialogue et de marginalisation de la médecine spécialisée, nous entendons un nouveau discours, nous sentons une nouvelle impulsion, nous attendons maintenant des actes », souligne le Dr Rey. Le chef de file des spécialistes attend du ministre de la Santé qu’il « mette la pression sur le directeur de l’Assurance-maladie pour faire avancer un grand nombre de dossiers ».
L’UMESPE entend reprendre rapidement les discussions sur le secteur optionnel sur la base du protocole d’accord tripartite signé le 15 octobre 2009 par l’assurance-maladie, les complémentaires et les syndicats de médecins libéraux. Le syndicat réclame par ailleurs le règlement du dossier de la responsabilité civile professionnelle (RCP). Satisfait des propositions du dernier rapport de Gilles Johanet, l’UMESPE souhaite que la mutualisation des risques fasse appel à la solidarité nationale et pas aux seuls professionnels de santé. Par ailleurs, le syndicat demande qu’un forfait annuel soit alloué aux spécialités à risques afin que le reste à charge des praticiens ne soit jamais supérieur à 5 000 euros par an.
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