À propos de la médecine chinoise (« La médecine chinoise priée de montrer patte blanche », le QdM du 21/11/2011), le premier risque est de pratiquer sans être formé, car ces méthodes sont actives, que ce soit l'acupuncture ou l'homéopathie d'ailleurs. Elles demandent en effet au moins un tronc commun de formation d'environ trois cent heures, et ensuite une expérience vécue avec les patients. Mal pratiquées, elles sont effectivement sources d'effets secondaires dues à des réactions mal canalisées des organismes. Les dangers qui sont prêtés aux praticiens sont en fait surtout les dangers de perte de chance si ces mêmes praticiens ne sont pas médecins.
Il n'y a pas plusieurs médecines ! Il y a des abords complémentaires à la médecine, issus de savoirs ou d'abords singuliers, certes, mais gages d'ouverture intellectuelle et bien utiles pour soulager nos patients et pallier aux insuffisances de prise en charge de leurs maux.
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