Investi depuis quelques années dans la formation des futurs confrères en tant que maître de stage, je reçois régulièrement des internes de 7e année et des externes de 4e année. Les internes connaissent pour la plupart d’entre eux les conditions de travail en tant que médecin généraliste.
Ce qui est plus intéressant, mais aussi chronophage, est l’accueil des externes, qui ne connaissent pas cette spécialité et arrivent comme des enfants surpris par ce pan de la médecine qui leur est totalement inconnu.
Notre but (je ne suis pas le seul à m’investir) est avant tout de leur donner la possibilité de connaître et d’aimer la médecine générale.
À ce titre, j’ai été très surpris, il y a quelques semaines de cela, par le comportement d’un de ces jeunes de 4e année. Ce dernier s’est rapidement fondu dans le moule et a parfaitement compris les enjeux de notre profession. Outre son assiduité hors pair, il a montré son goût immodéré pour une spécialité qu’il ne connaissait pas avant son arrivée.
Cette conduite m’a permis de donner plus d’importance à mon rôle de formateur mais m’a également octroyé plus d’assurance dans ma pratique.
Aussi est-il important, je pense, de valoriser et de développer, comme le font certaines universités, les stages ambulatoires dès la 3e année des études de médecine.
Dr Pierre Francès, Banyuls-sur-Mer (Pyrénées-Orientales)
En partenariat avec France Info
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