La pression des patients sans médecin traitant n’est pas mince : à partir du moment où on les voit une fois, il est délicat de leur faire admettre qu’on ne peut devenir leur référent. Pourtant, ne l’oublions pas : un médecin hospitalisé ou mort ne prend plus AUCUN patient. Il n’appartient qu’à nous de mettre des limites et de prendre du repos à temps, avant qu’il ne soit trop tard. Personne ne se souciera, à part nos proches, du fait qu’on outrepasse nos capacités de travail. Personne ne prendra soin de nous si nous ne le faisons pas.
Dr Galilea
Refuser plus de patients qu’on ne peut ou qu’on ne veut en gérer est une preuve de responsabilité. Travailler au-delà de ses limites va à l’encontre de notre santé et de celle des patients. Si on prend trop de patients, les violences envers les soignants ne feront qu’augmenter.
Dr Franck B
C’est vous qui le dites
« Le médecin qui valait au minimum trois milliards »
Éditorial
Un exode médical qui fait mal
Vous avez dit « simplification administrative » ?
Fin de l’omerta ?