« L'enjeu n'est pas une hausse de la consultation, mais de mieux répondre aux besoins de santé des Français. Je suis le ministre des soignants mais aussi des Français. Nous allons certes vers une hausse de la consultation de base pour tenir compte de l'inflation. Nous tenons compte du fait que la négociation a lieu tous les cinq ans. Après, j'ai demandé au directeur de l'assurance maladie de mettre une part de l'augmentation répondant à un engagement collectif sur un territoire des médecins à mieux répondre aux besoins de santé de la population. Cela doit être donnant-donnant. Il y a des engagements réciproques. Le gouvernement a fait beaucoup d'efforts depuis le début de cette négociation. Nous avons beaucoup avancé dans ces critères d'engagement en les adoucissant [...] En revanche, je me suis toujours prononcé contre l'obligation d'installation dans les déserts médicaux. Cette clause ne figure pas dans les discussions de la négociation. Aussi je demande aux médecins de faire un pas vers nous. De notre côté nous avons fait plusieurs pas. J'entends des mots comme « indécent » quand nous évoquons une augmentation de 1,50 euro par consultation. Il faut remettre les choses à leur place. Globalement pour un médecin, cela représente 7 000 euros de plus par an. »
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