Vaccination anti-Covid-19

À l'approche du 15 février, Ségur appelle les médecins à rester mobilisés

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Publié le 08/02/2022

À partir du 15 février, la validité du passe vaccinal sera conditionnée à la réalisation d'une dose de rappel dans les quatre mois suivant la primo-vaccination ou à un certificat de rétablissement du Covid-19. Dans son traditionnel point sur la vaccination, le ministère a estimé qu'entre 4 et 5 millions de personnes étaient susceptibles de perdre leur passe vaccinal à cette date butoir.

Crédit photo : GARO/PHANIE

Depuis le début de la campagne de rappel entamée le 1er septembre, 36,7 millions de personnes, sur un total de 46 millions éligibles, ont reçu leur troisième dose de vaccin contre le Covid-19, selon des chiffres du ministère arrêtés le 6 février.

À partir du 15 février, le passe vaccinal sera considéré comme invalide si la dose de rappel n'a pas été effectuée dans les quatre mois suivant la primo-vaccination. À l'approche de cette échéance, le ministère a donné une estimation du nombre de personnes concernées par la perte du passe vaccinal.

Entre 4 et 5 millions de personnes concernées par la perte du passe vaccinal

« Sur les 10 millions de personnes éligibles n'ayant pas reçu leur dose de rappel, nous estimons que 4,5 millions d'entre eux ont été contaminés il y a moins de trois mois. Environ 5,5 millions sont donc éligibles à une dose de rappel. Mais selon nos modélisations, d'ici le 15 février, sur ces 5,5 millions, 100 000 d'entre eux auront été infectés par la maladie et entre 500 000 et un million vont prendre rendez-vous dans les prochains jours. Au total, nous estimons qu'entre 4 et 5 millions de personnes sont susceptibles de perdre leur passe au 15 février », a indiqué le ministère dans son point hebdomadaire sur la vaccination.

Le ministère s'est toutefois voulu rassurant. « Cette désactivation est évidemment réversible. Une personne qui se retrouverait sans passe le 16 février pourra prendre rendez-vous pour recevoir son rappel et ainsi le récupérer », a-t-il rappelé.

D'ailleurs, Ségur prévoit un regain de prises de rendez-vous dans les prochains jours et joue la carte de l'anticipation :

« Nous avons suffisamment de stock. Nous avons demandé aux centres de vaccination et aux professionnels de santé de continuer à rester pleinement mobilisés même si c'est déjà le cas ! Tout le monde est sur le pied de guerre et tous les signaux sont au vert pour permettre aux personnes qui se seraient réveillées trop tard de recevoir leur dose de rappel. »

Au total, actuellement 1 230 centres de vaccinations sont ouverts et actifs.

47 % des injections assurées par la ville

Concernant la vaccination en ville, le ministère estime qu' « elle continue à bien se maintenir ». « La semaine dernière, 673 000 injections ont été réalisées par les professionnels de santé de ville. Cela représente 47 % du total des vaccinations », a-t-il souligné.

Par ailleurs, la semaine dernière, près de 18 000 effecteurs (7 600 médecins, 7 200 pharmaciens, 2 700 pharmaciens, 135 sages-femmes et 135 dentistes) ont passé commandes pour des doses de Pfizer ou de Moderna.

S'agissant des doses pédiatriques, plus de 2 000 effecteurs (1 000 médecins, 875 pharmaciens, 180 infirmiers et 50 sages-femmes) ont passé commande.

Lors de son intervention, le ministère a aussi donné de plus amples informations sur les livraisons de Novavax qui seront mobilisées en priorité dans les territoires ultramarins.

« Nous avons sollicité les agences régionales de santé (ARS) de ces territoires pour identifier les besoins.100 000 doses seront envoyées dès la semaine du 20 février et environ 600 000 au total ».


Source : lequotidiendumedecin.fr