Laissant une nombreuse patientèle, le Dr Jean-Paul Prévost ferme son cabinet vendredi, relaye la Voix du Nord. Il était établi depuis 35 ans à Andres. Celle qui devait lui succéder sera restée deux jours.
Les 5 000 patients, qui peinent à trouver un médecin pour le remplacer, vont regretter un « bourreau de travail », dont les journées comptent facilement quatorze heures.
« Voici quatre mois, j’ai trouvé une praticienne pour reprendre ma patientèle. Il était convenu qu’elle remplace mon associé, en congés, avant de reprendre ma place. Elle a travaillé deux jours les 9 et 10 juillet, puis elle a arrêté, officiellement pour des raisons familiales », se désole Jean-Paul Prévost dans la VDN. « Je suis cassé. Je ne m’en vais pas serein, ma patientèle est dans la mouise. »
Le Dr Prévost part s’installer au soleil... dans le Gard.
Des soignants opposés à l’aide à mourir dénoncent une réécriture permissive du projet de loi en commission
En cas de perte d’autonomie liée à l’âge, huit Français sur dix préfèrent leur domicile à l’hôpital
Le sport santé en étendard pour la Dr Stéphanie Motton, porteuse de la flamme olympique
Aide active à mourir : le critère de pronostic vital remplacé par celui d’« affection en phase avancée ou terminale » en commission