Le groupe Sham réalise en 2017 de belles performances grâce à l’international. Sur le marché français, en responsabilité civile médicale l’activité historique, les résultats sont plus tendus avec une contraction de 2 % du chiffre d’affaires. La faute aux baisses de tarifs observées en continu année après année, mais aussi au code des marchés publics. En effet, si le moins-disant n’est pas retenu, il peut attaquer en contentieux la direction de l’hôpital avec de grandes chances d’obtenir une réparation. Dans ce contexte, « nous avons encore répondu à tous les appels d’offres émanant des hôpitaux publics en 2017. En 2018, nous ne nous interdisons pas d’être davantage sélectifs », explique Dominique Godet, le directeur général du groupe. Les tarifs sont donc en forte baisse du fait de la pression concurrentielle, alors que le montant des sinistres est toujours orienté à la hausse. La charge globale des sinistres a grimpé à 362 millions en 2017, soit une hausse de 24 % comparée à 2016. Mais cette situation est observée uniquement dans le secteur public hospitalier. L’activité progresse dans les cliniques et le secteur médico-social. Quant à la diversification géographique, elle se révèle un franc succès, notamment en Espagne. En Catalogne par exemple, Sham est devenu le leader en assurance de risques médicaux. En Italie du Nord, une cinquantaine d’hôpitaux sont assurés par le groupe. En Allemagne, 2018 sera l’an un avec la réponse aux premiers appels d’offres.
En dépit des tensions dans l’Hexagone, Sham renforce sa solidité financière avec un ratio de solvabilité s’élevant à 170 %, au-dessus des exigences réglementaires, un gage d’indépendance pour l’avenir.
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