Des pères sourds aux pleurs de bébé

Publié le 22/04/2009
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› Vos malades ont lu

FAMILI

Mai

«  MÊME LORSQU’ELLES travaillent, neuf fois sur dix les mères sont de corvée... ce sont elles qui se lèvent pour rassurer ou nourrir bébé !  » Le magazine « Famili » a enfin une explication et la livre à ses lectrices. C’est d’abord bébé qui choisit : « I l jette son dévolu sur la personne la plus proche de lui  », explique le Dr Philippe Brénot. Là tout s’enclenche. Aux premiers pleurs, les mères portées par cet amour absolu, tellement gratifiant, se précipitent, ne laissant pas le temps aux pères de réagir. Ces derniers finissent donc par s’éloigner.

La hausse des taux d’ocytocine et de prolactine, deux hormones qui favorisent le lien et l’attachement, explique aussi le besoin qu’ont les femmes de toucher et d’être touchées. Là encore, la biologie n’aide pas la parité : les hommes utilisent principalement leur hémisphère gauche, verbal, logique et utilitaire, alors que les femmes se servent de leur hémisphère droit, celui des émotions. Résultat «  prouvé  » : ils entendraient 2 à 3 fois que les femmes. Et comble de tout, ils ont moins de nez que leurs compagnes. Leur organe voméronasal, celui qui permet de détecter les phéromones facilitatrices de la communication émotionnelle, est moins développé que celui des femmes.

MARIE-CLAIRE

Mai

Cancer du sein et déodorant, la rumeur

LA RUMEUR est venue du Royaume-Uni à la suite d’une étude réalisée par Phlippa Darbre, de l’université de Reading, qui met en cause les sels d’aluminium contenus dans les sticks, sprays et autres antitranspirants dans l’apparition de cancers du sein. Le résultat est étayé par une autre étude, américaine, qui montre que les femmes atteintes de cancer du sein qui se rasent les aisselles au moins 3 fois par semaine sont touchées plus précocement que celles qui ne se rasent pas. Les microlésions laissées par la lame du rasoir faciliteraient la pénétration des sels d’aluminium. Faut-il s’en inquiéter ? Dans son numéro de mai, « Marie-Claire » calme le jeu. Les autorités de santé (Food and Drug Administration) et les experts ont conclu à l’innocuité des produits cosmétiques contenant de l’aluminium avec des arguments plutôt rassurants. Parmi eux : «  Pourquoi les femmes atteintes de cancer du sein sont-elles aussi celles qui utilisent des déodorants plusieurs fois par jour et se rasent le plus souvent ? L’augmentation des tumeurs résulte-t-elle de l’utilisation fréquente de déodorants ou bien d’une hyperandrogénie (augmentation de la sécrétion d’hormones masculines) ?  »

PLEINE VIE

Mai

La gynéco en 20 questions

« PLEINE VIE », dans son numéro de mai, se penche sur le suivi des femmes, en particulier une fois le cap de la ménopause franchi. « Il ne saurait bien sûr remplacer la consultation médicale mais a pour but de faciliter le dialogue avec votre gynéco ou votre généraliste », prévient le mensuel. À propos des THM, le Dr Pascale This explique qu’ils «  sont de loin les plus efficaces » pour soulager les bouffées de chaleur mais celles qui souhaitent ne pas y recourir peuvent « essayer des composés non œstrogéniques qui ont parfois une certaine efficacité ». L’acupuncture et l’hypnose peuvent aussi les calmer. Ménopause, dépistages, relations sexuelles, problèmes typiquement féminins comme les pertes abondantes, les erreurs d’hygiène intime, l’incontinence urinaire ou les cystites récidivantes, en 20 questions, le magazine dresse un tour d’horizon des problèmes gynécologiques pour rappeler qu’une surveillance régulière reste indispensable à un âge où les femmes sont peu enclines à consulter spontanément.

VOTRE BEAUTÉ

Mai

Soigner son intimité intestinale

« AU-DELÀ des sensations d’inconfort, notre intimité intestinale recèle l’une des clés essentielles au bon fonctionnement de l’organisme tout entier ». « Votre beauté » emmène ses lecteurs à la découverte du microbiote intestinal, une armée de plusieurs centaines de milliards de bactéries et de levures qui forment une masse de deux ou quatre kilos. « Après des années d’ignorance, nous commençons à accumuler les preuves de leur impact réel sur notre santé globale », assure Gérard Corthier, directeur du laboratoire Écologie et physiologie du système digestif de l’INRA. Cette colonisation microscopique serait impliquée dans le développement de l’obésité mais aussi dans la survenue du diabète. Les chercheurs ont récemment isolé une « bactérie kidnappeuse de cholestérol », une découverte importante mais qui ne devrait pas déboucher sur un traitement immédiat, le cholestérol alimentaire étant absorbé au niveau de l’intestin grêle. Et ce n’est pas tout. L’écosystème intestinal est un élément majeur de l’immunité - « l’intestin renferme plus de la moitié des tissus lymphoïdes » - et de la lutte contre les intestins et il contribuerait à l’état émotionnel et aux comportements grâce aux liens étroits avec le cerveau.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr