Doigts de fées pour bébés

Publié le 27/05/2009
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› Vos malades ont lu

FAMILI

Juin

LA PSYCHO-BIO-ACUPRESSURE. Un nom quelque peu barbare pour une discipline tout en douceur qui offre aux mères le moyen de calmer, en quelques minutes et sans risque, les pleurs et les cris de bébé. La technique a été mise au point, il y a treize ans, par le Dr Pierre Noël Delatte, « un observateur plein de bon sens », explique « Famili ». En étudiant l’acupuncture, il s’aperçoit que le fait de piquer 5 points du corps en même temps est un excellent antidote contre la colère, la frustration ou la panique qui peuvent envahir le nourrisson. En une dizaine d’années, il établit les circuits susceptibles d’agir sur certaines émotions et remplace les aiguilles par des patchs munis de billes, la PBA était née. Images à l’appui, le magazine propose à ses lecteurs d’essayer, après avoir repéré les points correspondant au circuit à stimuler (5 pour chacun) : la colère, la panique, les maux de ventre. « Il suffit d’infimes pressions tant la peau du nourrisson est fine. Posez le doigt en appuyant très légèrement pendant une à deux secondes, la peau blanchit : ça ne fait pas mal », conseille « Famili ». Pour la colère par exemple : poser le doigt au-dessus et à droite du nombril puis successivement à l’extérieur de la jambe gauche, à l’intérieur de la cheville gauche, entre le pouce et l’index de la main droite et enfin, entre les tendons extenseurs des 3e et 4e orteils du pied gauche. À recommencer dans l’ordre 3 fois suite et à tout moment de la journée sans même déshabiller l’enfant .

MARIE-CLAIRE

Juin

Le vrai/faux de la prévention anticancer

UN VERRE DE VIN rouge quotidien est-il protecteur ? « Faux, répond « Marie-Claire ». Pire, le vin rouge augmente le risque de cancer dès... un verre de vin par jour ». Le magazine reprend pour ses lectrices les recommandations de l’Institut national du cancer et de la direction générale de la santé. « Il y a de quoi blêmir vu que... depuis des années, on pensait avoir droit à deux verres de vin quotidiens en toute impunité du fait de la présence des polyphénols antioxydants et avec la bénédiction des cardiologues », commente-t-il. Oui, mais si les antioxydants du vin sont bénéfiques sur le plan cardio-vasculaire, « le souci des boissons alcoolisées, c’est l’éthanol », poursuit-il. Alors que faire ? « L’essentiel est de ne pas boire d’alcool chaque jour, quel qu’il soit, même un verre. Mais s’accorder un verre festif occasionnel, oui. » Le magazine en profite pour faire le point sur le bêtacarotène, jamais en complément alimentaire, la viande, à consommer avec modération (moins de 500 g de viande rouge par jour), le lait (bon contre le cancer colorectal, mauvais pour la prostate) et les légumes, des « anges gardiens » quelque que soit la forme sous laquelle ils sont ingérés, crus, cuits, surgelés ou en conserve (400 g/j minimum).

PLEINE VIE

Juin

Tout sur l’anti-âge

« ON NE SE NOURRIT pas de la même façon à 20 ans ou à 60 ans, explique dans « Pleine vie », le Dr Nadia Volf. Le corps n’a pas les mêmes capacités avant ou après la ménopause, ce qui n’empêche pas d’être au sein de ces périodes au mieux de sa forme. » Spécialiste de l’anti-âge, elle met en pratique ce principe dans la méthode qu’elle a mise au point, celle des « 3 A » (Activité physique, alimentation et acupuncture), et qu’elle adapte à chaque âge (« Être jeune à tout âge », XO éditions, 300 p., 19,90 euros). Le magazine en révèle quelques astuces comme de boire tous les matins à jeun un verre d’eau tiède additionnée de jus de citron ou, en digitopuncture, de masser la face interne du gros orteil pour stimuler la mémoire. Son dossier santé est d’ailleurs tout entier consacré aux aliments anti-âge, comme l’ail, les baies rouges, le brocoli, le chocolat, le curcuma et les Noix. Ces derniers « contribuent à diminuer le taux de LDL (mauvais cholestérol) dans le sang et contiennent une multitude d’éléments protecteurs contre les troubles cardiovasculaires et certains cancers », assure le mensuel.

COSMOPOLITAN

Juin

Sus aux peaux rouges

LA PEAU EST est un bon reflet de notre état de santé. « Mettez-vous devant le miroir et observez », suggère « Cosmopolitan » à ses lectrices. Et pour celles qui avec effroi s’écrieraient : « Je suis toute rouge ! », le magazine dresse une liste des affections susceptibles d’en être à l’origine. En cas de dermite de contact (plaques diffuses sur le nez, les joues ou le cou), « passez tout en revue, un vernis à ongles mal toléré peut entraîner des rougeurs sur les paupières. Attention aussi aux huiles essentielles, au paraben... », conseille-t-il. Des rougeurs au niveau des sourcils, des ailes du nez, il s’agit peut-être d’une dermite séborrhéique : « Commencez par changer vos habitudes (évitez les gommages fréquents, privilégier les soins quotidiens et les formules douces)... et si ça ne passe pas, filez chez le dermato », poursuit le mensuel. Peau claire, yeux bleus, rougeurs sur les joues ou le nez avec de petits vaisseaux apparents, le dermato diagnostiquera sans doute une couperose et cautérisera par électrocoagulation ou au laser. Autre variante, l’acné rosacée, « mix de couperose et de d’acné » que le praticien soulagera grâce à des traitements antiinflammatoires et/ou antibiotiques locaux voire oraux.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : lequotidiendumedecin.fr