Éloge du sein

Publié le 10/02/2011
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› Vos malades ont lu

PHILOSOPHIE MAGAZINE

Février

UN FACE à Face entre le philosophe Jean-Luc Nancy et une historienne, spécialiste des questions de genre sur un sujet tel que le sein, la revue « Philosophie » a pris tous les risques. « Il s’agit d’une vision masculine qui s’inscrit dans une certaine tradition .... Nos approches sont donc très différentes ; la mienne est plus intérieure. Disons qu’elle est celle d’une femme qui porte des seins », lance d’ailleurs la seconde à l’auteur de la Naissance des seins (Ed. Galilée, 2006). La rencontre a pourtant lieu, donnant l’occasion d’échanges sans tabous sur le mystère des seins. À propos du cliché des gros seins, Jean-Luc Nancy répond : « Il me semble quand même que cette histoire de gros seins est éculée et que le féminisme a fait beaucoup de bien en déblayant le terrain. Le fantasme des gros seins est issu de l’imaginaire masculin le plus grossier, celui qui va toujours du côté du grand et du gros ». Quant au fardeau que pourrait constituer le sein pour les femmes : « Cela me fait penser que, pour les hommes, ce qui joue ce rôle, et peut être ressenti comme un fardeau, c’est le pénis », relève-t-il. Tous deux sont d’accord pour dénoncer la pression médicale et paramédicale pour l’allaitement et qui se double d’une culpabilisation envers le non-allaitement.

SANTÉ MAGAZINE

Février

À bas les vergetures

« ELLES ONT le don de nous gâcher la peau, voire même de nous complexer », se plaint « Santé magazine ». Elles, ce sont les vergetures dont souffrent 90 % des femmes enceintes. « Il s’agit en fait d’une cassure du derme avec une perte de fibres de collagène et d’élastine, accompagnée d’une réorganisation anormale des fibres restantes », explique le Dr Nina Roos, dermatologue. Ces stries inesthétiques dues aux changements hormonaux de la puberté et de la grossesse ou encore à la prise de certains médicaments, doivent être traitées tôt : plus elles sont récentes, c’est-à-dire rouges, plus on a de chances de les atténuer de façon significative. La revue dresse une liste des techniques les plus efficaces. Le laser vasculaire par exemple, traditionnellement utilisé pour effacer des petits vaisseaux qui se sont dilatés, en particulier en cas de couperose ou de varicosités. En cas de vergetures nacrées, avec un aspect « papier à cigarette » les lasers fractionnés, ablatif ou non, sont alors indiqués.

MARIE-CLAIRE

Février

Plaquettes en désamour

QUELQUE 58 % de Françaises prennent la pilule « mais souvent à contrecœur », explique « MARIE-CLAIRE » dans son numéro de février. « Pourquoi elles plaquent leur plaquette ? », se demande la revue. Pendant la durée de sa vie féconde, de 17 ans à 50 ans environ, la prise de la pilule représente la gestion au quotidien de plus de 8 000 comprimés. La lassitude tend donc à s’installer. Celles qui fuient le tout pilule pratiquent le retour au préservatif et la pilule du lendemain en d’accident. Les 35/39 ans font plutôt le choix du stérilet. Le retour au naturel, en l’occurrence au cycle naturel, figurerait parmi les raisons du désamour pour la pilule. « Une sainte alliance catho-écolo est-elle entrain de se nouer ? », se demande même le mensuel. Même les plus jeunes la délaissent : la pilule ne fait plus recette pour accompagner les premiers rapports sexuels : 90 % des adolescents optent pour le préservatif. Selon la députée Bérengère Poletti citée par « Marie-Claire », « l’information des jeunes a été beaucoup centrée sur le sida, à juste titre certes, mais du coup l’information sur la contraception a été négligée ».

VOTRE BEAUTÉ

Février

La médecine haute couture

LE MENSUEL « Votre beauté » annonce une « avancée majeure » : « Diagnostic, traitement et suivi médical passeront du prêt-à-porter à la haute couture très personnalisée ». À des symptômes correspond une maladie que l’on traite avec des remèdes qui ont fait leurs preuves sur le plus grand nombre de malades, ce modèle du prêt à porter a longtemps été celui de la médecine classique. Toutefois, l’arrivée d’innovations majeures du diagnostic moléculaire risque à terme, de bouleverser les pratiques. « On a longtemps sorti l’artillerie lourde et donné, du fait de nos connaissances scientifiques insuffisantes, des traitements standardisés à des malades qui n’en tiraient pas de réels bénéfices », explique le Pr Pierre Fumoleau, directeur du Centre de lutte contre le cancer de Bourgogne (Dijon). La cancérologie est le domaine qui bénéficie aujourd’hui le plus des progrès de la biologie moléculaire avec des parcours de soins personnalisés, presque du sur-mesure. Mais contrairement à la haute-couture, l’avènement de ces nouvelles pratiques devrait, selon la revue, orienter les coûts de santé à la baisse.

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8904