Les 4 techniques d’imagerie permettant l’exploration de la parotide sont l’échographie, l’examen tomodensitométrique (TDM), l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) et la sialographie. L’échographie, surtout lorsqu’elle est couplée au Doppler couleur permettant d’apprécier la vascularisation locale, est suffisante pour faire le diagnostic de parotidite récidivante de l’enfant, d’une adénopathie intraparotidienne, d’un lymphangiome ou d’un hémangiome. TDM ou IRM ne sont demandés que lorsqu’un doute diagnostique persiste après échographie ou qu’une extension en profondeur non appréciable en échographie est suspectée, surtout si une intervention chirurgicale est envisagée, par exemple en cas de tumeur bénigne ou maligne de la parotide. La sialographie n’est plus guère pratiquée que couplée à une sialendoscopie, sous anesthésie générale, dans certains centres hyperspécialisés, pour le diagnostic et le traitement des parotidites récidivantes de l’enfant.
Imagerie d’une tuméfaction parotidienne chez l’enfant
Publié le 07/04/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8940
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