D’où vient cette appellation de cellules HeLa largement utilisées en biologie moléculaire et cellulaire ? D’Henrietta Lacks, jeune femme noire américaine de 31 ans, morte d’un cancer utérin foudroyant en 1951, chez qui avaient été prélevées quelques cellules métastatiques, sans le moindre consentement bien sûr. Ces dernières ont formé la première lignée cellulaire immortelle d’origine humaine et participé depuis à de nombreuses découvertes, du clonage à la fécondation in vitro en passant par l’élaboration du vaccin contre la polio, ou, plus récemment, aux recherches sur la télomérase. Dans un ouvrage très documenté*, Rebecca Skloot, journaliste scientifique, retrace le parcours des cellules d’Henrietta Lacks, laquelle a fourni à son insu un des outils les plus précieux de la recherche moderne ; situation emblématique des enjeux éthiques, financiers et sociaux de celle-ci.
« La Vie immortelle d’Henrietta Lacks », Calmann-Lévy, 436 pages, 21,50 euros.
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