- La prévalence du diabète augmente après 45 ans, avec un pic pour les 75-79 ans (18 % chez les hommes et 13 % chez les femmes).
- Des disparités géographiques existent : prévalence « extrêmement élevée » dans le nord-est, deux à trois fois plus élevée dans les DOM-TOM et au contraire très basse en Bretagne. Le niveau socio-économique a aussi son importance : les personnes d’origine ouvrière courent un risque deux à trois fois supérieur que la population générale de développer un diabète.
- Dans deux tiers des cas, le diabète est traité pharmacologiquement, selon l`assurance-maladie, sachant toutefois que 20 % des cas ne sont pas diagnostiqués.
- L’incidence du diabète de type 1 chez les moins de 20 ans augmente elle aussi, ce qui a une incidence sur la prise en charge (la durée du diabète étant plus longue, les risques de développer des complications sont plus grands).
- Chaque année, 8 000 diabétiques subissent l’amputation d’un membre inférieur (doigt de pied, pied ou jambe) ; 10 000 sont actuellement traités pour insuffisance rénale terminale (par dialyse ou greffe) ; 300 000 auraient déjà subi une revascularisation coronaire (par stent, angioplastie ou pontage) ; 360 000 déclarent souffrir d’un angor ou avoir eu un infarctus.
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