Le tournant évolutif ulcératif

Publié le 08/11/2009
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La survenue d’altérations cutanées initialement banales doivent néanmoins représenter un signal d’alarme tant pour le patient que pour ses soignants. L’apparition d’ulcères indique déjà un revers dans la stratégie préventive, globale mais impose par la même occasion de redoubler d’efforts pour corriger la situation ou, à défaut, pour au mieux limiter les dégâts. Une première classification de gravité en six stades (Wagner) permet d’établir une échelle de référence guidant la prise en charge des lésions observées hyperkératose pré-ulcérative sans plaie constituée,

Ulcère superficiel non infecté,

Ulcère plus profond peu infecté,

Ulcère profond avec infection d’une ou plusieurs structures locomotrices (tendon, articulation, os),

Gangrène limitée, gangrène plus massive. La plaie elle-même peut faire l’objet d’une caractérisation à visée pronostique en fonction de sa « perfusion » (trophicité vasculaire), son « étendue », son « dénivelé » (profondeur), sa charge « infectieuse », sa « sensibilité » résiduelle. Ces cinq caractéristiques énumérées dans l’ordre servent de base à une classification baptisée de l’acronyme mnémotechnique « Pedis » succession des initiales des items précédents.

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr